S'agissant de la gestion immobilière, le modèle qui nous a été transmis ce matin semble fonctionner sans pour autant inclure ni les variations du marché immobilier ni le coût des pensions. C'est un point positif, qui appelle toutefois notre vigilance.
Ce modèle s'équilibre en faisant abstraction des dépenses du «Balardgone ». Or, il me semble que le choix d'un partenariat public-privé traduit souvent un déficit masqué et au final particulièrement coûteux pour le contribuable.
J'attire enfin votre attention sur le financement des opérations extérieures, que le président Guy Teissier suit au plus près. Le décalage récurrent entre la dotation budgétaire et le montant réel du surcoût, de l'ordre de 500 millions d'euros, ne peut pas être entièrement abondé par la réserve interministérielle. La tentation est forte de financer cet écart sur les crédits de titre 5, ce qui remettrait complètement en cause le modèle.