Trois points me semblent particulièrement importants à surveiller. Le premier élément tient à l'importance des recettes exceptionnelles, évaluées pour 2009 à 1,637 milliard d'euros. Nous devrons nous assurer de la réalité de cette évaluation et de la faisabilité des opérations de cessions prévues.
Le second point concerne la politique immobilière et notamment l'inclusion ou non, dans l'enveloppe d'ensemble de la réforme, du projet de regroupement des sites du ministère à Balard. Il semble exclu des dépenses d'investissement, mais des précisions doivent être apportée sur les coûts de fonctionnement qui peuvent perturber significativement l'équilibre d'ensemble de la réforme.
Il nous faut enfin être vigilants sur le suivi qualitatif des restructurations. Si le ministère ne parvient pas à honorer l'intégralité de ses objectifs en matière de départs volontaires, il pourrait être contraint de tarir ses recrutements et tenté de puiser sur des effectifs affectés à des missions opérationnelles.