Pour financer les dépenses vieillesse, on ne pourra pas échapper au transfert d'une partie des cotisations de l'UNEDIC. Je rappelle que les cotisations chômage des pays européens sont en moyenne de 4 %, contre 6,4 % en France. La non-dégressivité, en particulier pour les cadres, rendent notre dispositif beaucoup plus coûteux. Parmi les mesures de courage auxquelles les rapporteurs nous appellent, celle-ci serait un élément clé, même si l'année 2009 n'est pas le meilleur moment de la négociation.