En matière de saisie, c'est-à-dire de confiscation, la valeur d'un bien n'a pas d'intérêt en soi. Certes, dans le cas d'une communauté ou d'une indivision, on peut avoir quelques scrupules à ordonner une saisie. Toutefois, celle-ci n'affecte en rien le bien : elle empêche d'en disposer, non d'en jouir. Sauf mentions particulières, on peut continuer à habiter l'immeuble, à le louer, à l'entretenir… Ce n'est qu'au moment où le tribunal ordonne la confiscation que se pose le problème des indivis. On peut toutefois répartir le produit de la location entre la procédure du juge d'instruction et les copropriétaires.