Le Parlement a sa part dans la réflexion. La variation des primes d'un ministère à l'autre constitue un vrai sujet. Cela étant, les universités seront responsables de la gestion de leur masse salariale et il appartiendra aux présidents d'utiliser cette nouvelle marge de manoeuvre pour faire les choix pertinents. La loi LRU prévoit qu'ils définissent la politique de primes au sein de leur établissement. Si un président considère qu'il existe des fonctions stratégiques requérant une expertise renforcée – et le recrutement, par exemple, d'un administrateur civil –, il doit pratiquer une gestion dynamique de la masse salariale et ne pas pourvoir, le cas échéant, certains postes vacants pour privilégier tel ou tel emploi.
Nous apporterons des aides pour que les universités qui passent aux nouvelles compétences disposent des marges de manoeuvre nécessaires : ainsi 250 000 euros seront versés à celles qui passeront à l'autonomie le 1er janvier.