Les universités éprouvent des difficultés à assumer la gestion financière qui leur incombe. Pour y remédier, nous avons entamé un important travail de formation auprès de l'ensemble des équipes présidentielles et d'encadrement. Les compétences doivent être à la hauteur des enjeux.
Par ailleurs, nous avons engagé la globalisation des dotations aux universités au titre de la recherche pour la vague contractuelle A et nous l'avons poursuivie avec la vague B. Il est apparu nécessaire d'introduire des éléments de clarification entre ce qui relève de l'engagement de l'État et de l'engagement des organismes de recherche. Se pose notamment un problème de traçabilité auquel le rapport d'Aubert, remis à la ministre il y a deux semaines, propose de remédier par le biais d'une convention cadre définissant, pour la durée du contrat quadriennal, ce que sera l'apport de l'organisme de recherche dans l'action des équipes mixtes. D'un côté, le contrat quadriennal structure la politique de recherche et de formation de l'université et détermine le soutien que l'État lui apporte ; de l'autre, une convention cadre fixe pour la même durée l'engagement financier du ou des organismes de recherche.