D'ici à la fin du mois de mai ou au début du mois de juin, un premier ensemble de six projets sera retenu. Quatre autres le seront un mois plus tard. À l'évidence, ces opérations ne couvrent pas l'ensemble du spectre des contrats de projets. De surcroît, seul un certain nombre de sites concernés par ces contrats fera l'objet d'un abondement dans le cadre du plan Campus. Il faudra veiller attentivement à la complémentarité des différentes opérations. Il serait par exemple absurde de lancer une opération Campus autour d'un pôle thématique et de continuer parallèlement des constructions qui ne s'intégrerait pas clairement dans le processus. De ce point de vue, le plan Campus jouera un rôle structurant dans la valorisation des engagements des collectivités territoriales et de l'État. Du reste, les quarante-sept dossiers déposés font presque systématiquement apparaître l'articulation entre les projets inscrits dans les contrats et les apports possibles du plan Campus.
Pour ce qui est des sites non retenus, nous devons éviter de créer des « déçus du plan Campus », en veillant notamment à identifier les problèmes immobiliers majeurs – vétusté, défaut de sécurité – sur lesquels l'État devra se mobiliser prioritairement.