Ma première question porte sur la vitesse de propagation de la crise, qui est beaucoup plus grande que par le passé. Un certain nombre de facteurs et d'instruments – la titrisation, les nouvelles normes comptables IFRS – contribuent à faire ressortir plus rapidement les éléments de dépréciation. Est-ce un désavantage ou cela permet-il de réagir plus rapidement et plus efficacement ?
Ma seconde question concerne l'euro et le dollar. Les politiques des autorités monétaires américaines et européennes ont chacune leur logique. Mais, l'important, ce sont les arbitrages que font les tiers, c'est-à-dire les détenteurs de devises. Pensez-vous que la préférence pour le dollar sera éternelle ? N'assistons-nous pas aujourd'hui à un certain basculement en direction de l'euro ? C'est peut-être là que se fera un jour l'arbitrage.