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Intervention de Christian Descheemaeker

Réunion du 20 février 2008 à 9h00
Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire

Christian Descheemaeker :

a souligné qu'il s'était bien gardé d'employer des termes comme la faiblesse et la complaisance, leur préférant les mots de bienveillance et d'endogamie. La langue française a des nuances auxquelles il tient. Quant à la flambée des prix, c'est une notion évoquée par les médias. Or, Cour des comptes n'a pas suscité d'articles de presse en cette période, au contraire d'autres parties prenantes.

La question la plus délicate qui est posée est celle de savoir quel est le bon système de péage. La Cour des comptes s'efforce de formuler des recommandations, mais elle n'est pas toujours en mesure de proposer un kit qui puisse remplacer ce qu'elle a critiqué. Elle met en avant des défauts mais elle n'a pas, car ce n'est pas son métier, de système de remplacement complet, reconstruit, rebâti, clair et compréhensible. Il lui est dès lors difficile de répondre aux questions portant sur le bon niveau de péage et le lien entre le coût et le tarif, tout en rappelant que ce lien n'était pas forcément très étroit et immédiat.

La Cour ne veut pas prendre la place de la Direction générale des routes, qui est une maison solide et structurée et qui a les compétences nécessaires pour rebâtir un tel système, des évolutions étant d'ailleurs annoncées dans les prochaines années.

Concernant les modulations horaires évoquées par M. de Courson, la Cour des comptes indique qu'il n'en a pas été fait un grand usage. Il y a eu une tentative sur l'autoroute du nord. Par ailleurs, les tarifs pratiqués sur la A 14 sont souvent dissuasifs. Il devrait être fait un usage plus poussé de cette possibilité mais le rapport ne formule pas de critique à l'encontre d'une société. Cela étant, lorsqu'il y a modulation, il semble que la société n'y perde rien mais n'y gagne rien non plus. La recette est à peu près la même.

Les exemples d'incohérences donnés par la Cour sont anecdotiques. La SANEF a fourni à ce sujet de bonnes explications. Cela dit, ces dernières seraient encore plus pertinentes si, sur Internet, on trouvait des indications claires sur les tarifs afin que l'usager soit informé et ne se retrouve pas à comprendre seul, au bout de cinq ou six fois, ce qu'on attend de lui, un peu comme un usager du métro qui, au bout de quinze ans, découvre qu'il y a un couloir qui est un raccourci.

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