Je suis globalement favorable à ce texte, qu'étudiants et professionnels de santé attendent depuis longtemps. Dois-je rappeler que la probabilité de réussite pour les étudiants qui s'engagent dans des études médicales est de 27 % seulement sur deux ans ? Ce chiffre est éloquent et prouve la nécessité de cette proposition de loi. J'aimerais faire part cependant de quelques réticences. Tout d'abord, l'entrée en vigueur dès 2009 me semble prématurée. Par ailleurs, il me semble qu'il faudrait réfléchir à la possibilité pour les étudiants en médecine de choisir leur lieu d'étude. Enfin, le terme de « maïeuthérapeute » mériterait d'être substitué à celui de « sage-femme », compte tenu du nombre croissant d'hommes qui exercent cette profession.