Permettez-moi de revenir sur la situation financière des hôpitaux publics qui présentent aujourd'hui un déficit cumulé de l'ordre de 800 millions d'euros. Nombre de CHU sont aujourd'hui en déficit et il est demandé aux élus, au sein des conseils d'administration, d'entériner des plans de redressement financiers imposés par les ARH, sans qu'il leur soit possible de se déterminer, alors même que chacun s'accord à reconnaître, comme l'illustre la question posée au gouvernement le 4 juin 2008 par M. Olivier Jardé, ce sont bien souvent des décisions prises au niveau national qui sont à l'origine de ces déficits ? qu'il s'agisse de la baisse des tarifs hospitaliers, de l'évolution insuffisante de l'enveloppe des missions d'intérêt général et d'aide à la contractualisation (MIGAC) ou de l'explosion des charges de fonctionnement (dépenses énergétiques, prix des médicaments, assurances).
Que compte dès lors faire le gouvernement pour résorber ces déficits et ne pas mettre en difficulté les élus locaux lors des conseils d'administration où ils sont parfois obligés d'entériner des plans de redressement prévoyant la suppression des 100 à 200 emplois sur leur territoire ?