La Commission vient de faire état de prévisions catastrophiques, dont certaines relèvent de l'astrologie économique : il ne me semble guère sérieux d'établir des prévisions précises concernant l'année 2010, tant les incertitudes sont grandes. Dans ces conditions, on peut se demander si la Commission ne souhaite pas, en réalité, reprendre la main après avoir quasiment disparu de la circulation au cours de l'automne, c'est-à-dire au plus fort de la crise. Qu'en pensez-vous, monsieur le secrétaire d'État ?
Je m'interroge également sur nos approvisionnements en gaz. Alors que la Turquie vient de faire des déclarations à ce sujet, comme notre collègue Dominique Souchet vient de le rappeler, les institutions européennes sont restées bien muettes pendant la crise ukrainienne.