Pour certains programmes d'armement terrestre, les financements prévus dans la LPM sont globalement acceptables ; pour d'autres, notamment les hélicoptères, la situation sera extrêmement difficile. L'armée de terre semble considérer que la part qui lui revient est satisfaisante.
Cela étant, on s'aperçoit que quand il y a eu des arbitrages dans le passé, les budgets du secteur aéroterrestre et du secteur terrestre ont été souvent sacrifiés. Il convient donc de s'assurer que l'exécution de la LPM respectera ses engagements, au moins pour le secteur aéroterrestre.
Je tiens également à souligner l'insuffisance des crédits consacrés à la R&T. De larges domaines, qui correspondent pourtant à des besoins de l'armée de terre et à certains points forts de l'industrie française, ne sont absolument pas soutenus.