Il s'agit d'une stratégie de coopération à double sens. Thales est un grand équipementier, qui fabrique notamment des radars et autres équipements. En Hollande, par exemple, nos équipes techniques s'efforcent de concevoir des mâts intégrés assurant une plus grande furtivité aux navires de surface en réunissant dans la « peau » d'un cône effilé les fonctions radar des nombreuses antennes qui hérissent habituellement ce type de bâtiments. C'est là un exemple concret d'échange : les ingénieurs de Thales proposent à ceux des bureaux d'études de DCNS d'intégrer une technologie dans leur plate-forme. L'association de DCNS, acteur de tout premier plan sur le marché mondial des systèmes de défense, dans le domaine notamment des sous-marins et des frégates, à notre réflexion stratégique contribue à l'évolution de nos équipements de mission. Il en est ainsi des sonars pour lesquels Thales est leader mondial en dehors des États-Unis. Nos échanges de savoirs et d'expertise sont porteurs, à terme, d'enrichissement mutuel avec DCNS. Dans ces métiers très technologiques, l'industriel qui voit avec six mois ou un an d'avance une évolution technologique peut faire la différence, quelques années plus tard, auprès des clients.