Les résultats de Thales sont bons. Cependant, les notes des analystes financiers ont toujours souligné que, par rapport à ses pairs européens ou anglo-saxons, le groupe présentait des gisements de progrès en terme de rentabilité. Du reste, des marges de progrès existent dans toute organisation et l'expérience prouve que, lorsque l'on cesse d'essayer d'avancer, on recule. Je précise en outre que je n'ai pas de préjugés en la matière, car ce n'est qu'avec le processus d'élaboration des budgets de l'année prochaine que je pourrai juger des objectifs, dans un contexte qui sera sans doute plus difficile pour certaines activités.
Quant aux raisons qui ont motivé mon arrivée, ce n'est pas à moi qu'il faut poser cette question, mais aux actionnaires. On m'a demandé de venir, je suis venu et je fais mon travail.
Les relations avec DCNS s'inscrivent elles aussi dans la continuité, car l'entrée de Thales au capital de cette entreprise n'est pas récente. J'ai ainsi pu constater hier encore, dans les bureaux de DCNS, un bon climat de coopération entre les équipes des deux entreprises, dans le cadre de l'accord industriel et commercial qui les lie.
Thales, actionnaire de DCNS, bénéficie depuis le mois de mars d'une option lui permettant de monter au capital de cette entreprise pour 10 % supplémentaires dans des conditions prédéterminées. L'équipe de direction de Thales et son conseil d'administration doivent désormais se prononcer sur la suite à donner à cette option, valable pendant trois ans.