En tant que rapporteur du projet de loi relatif aux OGM, j'ai mesuré l'écart qui pouvait exister entre une approche purement scientifique, qui était à la base de la directive que l'on avait tardé à transposer, vieille de près de dix ans, et d'autre part, une approche intégrant des considérations sociétales, retenue dans le cadre du Grenelle de l'environnement. Or, le Haut conseil est une construction originale qui permet la confrontation de ces points de vue.
Comment concevez-vous les relations du Haut conseil avec le Gouvernement ? Comment le voyez-vous collecter les informations en matière de surveillance biologique du territoire ? Enfin, comment pensez-vous qu'il puisse contribuer à éclairer le débat à l'échelle européenne sur divers sujets, tel celui du MON810, sur lequel le Gouvernement du Luxembourg a récemment choisi lui aussi de demander un moratoire ?