M. Kert s'inquiète des revendications autour du régime du prix unique, bien qu'il lui trouve des avantages. En extrapolant, on pourrait y voir les raisons de sa hâte à y mettre fin. Ce serait dommage. De même, sans négliger l'écologie, le bilan carbone du livre n'est peut-être pas la première priorité. Il faut donc recentrer le débat et ne pas le limiter aux députés, de façon à ce qu'une approche partisane ne soit pas un obstacle à la réflexion collective, laquelle mérite d'être poursuivie, voire étendue à l'électronique notamment. On ne peut pas vouloir mettre fin au prix unique du livre, au seul motif qu'il est ancien et qu'il faut tout changer. Les travaux menés par Hervé Gaymard s'ajoutent aux autres études et tous doivent servir à nourrir les échanges. En tout état de cause, le livre, ce n'est pas qu'une histoire d'argent ; il ne faudrait pas oublier qu'il participe à l'édification de la personnalité.