Cet amendement est la réaction consécutive à une rencontre dans une librairie de Montpellier. Trouvant un livre trop cher, un client s'était plaint qu'« ils » – éditeurs et libraires confondus – préféraient pilonner les livres plutôt que de les vendre moins cher. Nous devons entendre ce type de remarque. Par ailleurs, j'ai reçu d'une association de consommateurs une lettre dans laquelle elle réclame un prix unique des places de cinéma. Que lui répondre ? La démarche est logique, malgré tout. Même si le livre est un objet spécifique, nous avons pensé qu'une approche un peu plus commerciale était possible. Vous nous répondez – et nous vous entendons – que non, sauf à compromettre l'équilibre d'ensemble du secteur. Mais pourra-t-on rester longtemps figé sur cette position sans que la revendication d'un prix unique s'étende à d'autres biens culturels ?