Dans l'esprit de ses concepteurs, le label n'est pas une niche, mais plutôt un rééquilibrage, car la fonction de conseil en matière de vente de livres difficiles a un coût. On peut vouloir changer d'univers économique, mais, pour le ministère, il s'agissait plus d'approfondir l'esprit du dispositif existant que de changer la méthode. C'est pourquoi la ministre de la culture a souhaité, dans le cadre du Conseil du livre, qu'un parlementaire prenne la direction d'un groupe de travail afin de faire le bilan de la loi du 10 août 1981, sachant que les services de la direction du livre et de la lecture sont au service de la représentation nationale – je me permettrai d'ailleurs de remettre à la commission l'ensemble des rapports dont il a été fait mention.