J'apprécie la méthode proposée par Hervé Gaymard. Il faut en effet procéder par comparaison avec ce qui se fait à l'étranger.
Pour ce qui est de la genèse de ces amendements, Christian Kert et moi-même n'avons rien fait de plus que notre travail de député : pour préparer l'examen du projet de loi de modernisation de l'économie, nous avons rencontré des acteurs du monde du livre, lesquels nous ont informés de données que j'ai trouvées choquantes, notamment le taux d'invendus – entre 16 et 20 % – et le nombre de livres pilonnés, qui oscille entre 40 et 60 millions. J'aimerais qu'un dialogue plus décontracté s'instaure avec la filière à ce sujet. Hormis quelques interventions sur le fond, dont celle de M. Serge Eyrolles, que n'avons-nous pas entendu ! Il nous a vraiment fallu prendre sur nous pour ne pas répondre sur le même ton.