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Intervention de Yves Cochet

Réunion du 14 janvier 2009 à 11h45
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet, rapporteur :

À l'instar des logiciels libres, l'empreinte écologique est un outil ouvert et libre de droits qui peut être amélioré. La majorité clame à l'envi que l'outil n'est pas mûr et fait l'éloge du bilan carbone alors que celui-ci ne mesure que la moitié de l'empreinte écologique, il faut continuer les recherches. Le PIB constitue un instrument très imparfait incapable de prendre en compte l'environnement ou les facteurs sociaux alors que, depuis 1968, il a multiplié par deux. Or, il n'est pas évident de considérer que la France a progressé sur le plan social, le PIB demeure muet sur ce point. Cet indicateur compte les biens et les maux. Il augmente avec le nombre des accidents de la route. Pour sa part, l'empreinte écologique ne mesure que les maux, la réduire c'est réduire les maux. Les objectifs fixés au pays par la proposition de loi ne sont que ceux du Grenelle, ils sont donc cohérent avec ce texte. Le premier alinéa de l'article premier reprend à la lettre des termes de l'article premier du texte Grenelle 1. Quant à la définition donnée au deuxième alinéa, elle n'est autre que celle du WWF et du Global Footprint Network. Quant au troisième alinéa, il renvoie l'exécutif à ses responsabilités. L'empreinte écologique peut mesurer beaucoup de flux, qu'il s'agisse des grands comptes d'État ou des individus, ainsi on peut évaluer le contenu d'une benne à ordures dans tout son cycle de vie.

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