a tout d'abord salué la volonté du Président de la République d'essayer de simplifier des situations complexes et s'est félicité du retour de la France au centre de l'Europe.
Ce Traité simplifié doit être réformateur et les questions encore non résolues doivent être abordées sans se laisser aller à des critiques excessives, notamment à l'égard du président de la Banque centrale européenne et du Haut représentant pour la PESC. En revanche, on ne parle jamais des ministres de l'économie alors que le débat est ouvert depuis Maastricht et n'a pas été résolu à la Convention. En matière économique et sociale, ce Traité simplifié est un cadre, pas un programme politique et il faut chercher l'accord le plus large possible sans se laisser entraîner dans des débats partisans.
En réponse à M. Jacques Myard, il a insisté sur le fait qu'il faut se respecter mutuellement et ne pas oublier que si deux pays ont repoussé le Traité constitutionnel, dix-huit autres l'ont approuvé, représentant les deux tiers des pays de l'Union et la majorité des populations. Il ne faut pas non plus déconsidérer les valeurs car la Charte ajoute des dispositions très importantes qui ne se trouvent pas dans le traité.
Concernant la Pologne, les frères Kasczynski honoreront leur parole mais il est important de ne pas faire l'Europe à la carte car le système d'opt-out constitue une discontinuité dans le traité comme l'est l'absence du Royaume-Uni de l'Europe financière du fait de sa non-adoption de l'euro. Il a estimé en conclusion que le moment était venu de dire qu'il était inacceptable de légiférer et de sortir ensuite du système.