Une question qui n'a pas été abordée est celle du risque de banalisation des questions de défense. En effet, depuis les premières années de la Ve République, et tout au moins depuis que le général de Gaulle a pris la décision de quitter le commandement intégré de l'OTAN, ces questions faisaient l'objet d'un certain consensus républicain. Aujourd'hui risquent d'apparaître dans ce domaine des clivages qui ne seraient pas sans conséquences. Je souhaiterais connaître, monsieur le ministre, votre sentiment sur ce point.
Ma deuxième question est plus matérielle : quelles est votre estimation du coût de ce retour, en termes d'effectifs et en termes financiers ? Les chiffres qui ont été évoqués, 900 personnes, voire 1 200 ou même davantage, vous semblent-ils pertinents à l'heure de la Révision générale des politiques publiques et dans la situation de crise actuelle ?