J'ai tenu à éviter une argumentation simpliste invoquant une perte de souveraineté. De fait, même au sein d'une organisation intégrée, l'Allemagne de Gerhard Schröder a su dire « non » à l'intervention en Irak. Cela nous renvoie à la volonté politique. Jusqu'à présent, cependant, je n'ai jamais entendu les autorités françaises évoquer une politique « à la Schröder » qu'elles envisageraient de mener au sein de l'OTAN : il n'a été question que de normalisation !