, a regretté que l'aide publique au développement française ait tendance à se disperser, notamment au profit des pays émergents. L'amendement propose d'augmenter de 10 millions d'euros les crédits de l'action Politiques et stratégies sectorielles bilatérales dans les pays de la zone de solidarité prioritaire (ZSP) et les pays les moins avancés (PMA) du programme Solidarité à l'égard des pays en développement, afin d'abonder le FSP, qui finance des projets de développement dans les pays de la ZSP, c'est-à-dire les pays les plus pauvres.
En contrepartie, cet amendement diminue de 10 millions d'euros les crédits d'intervention du FASEP-études inscrits à l'action Aide économique et financière bilatérale du programme Aide économique et financière au développement. Le FASEP-études intervient dans une soixantaine de pays émergents et en transition et finance des prestations d'études ou d'assistance technique réalisées par des entreprises françaises. La majeure partie de son activité s'adresse aux pays émergents, qui ont moins besoin d'aide au développement que les PMA.
En réponse au Président Didier Migaud, il a précisé que les crédits demandés pour l'action Aide économique et financière bilatérale en 2008 s'élevaient à 386 millions d'euros en autorisations d'engagement et 177 millions d'euros en crédits de paiement. L'amendement a donc un impact limité. Quant au FASEP-études, il est doté de 19 millions d'euros pour 2008.