Vous avez parlé de la FIAC. Cela a effectivement été un grand succès. Ce succès est dû au fait que les galeristes n'ont pas tous été français ; les galeries étrangères ont été très présentes, venant de New York, de Londres ou de Berlin. Des transactions fortes ont été conclues et c'est un public très cosmopolite qui s'est rendu à cette manifestation.
Il y a plusieurs manières d'accueillir le public et de susciter sa curiosité. Je regrette que les très grandes villes, comme Paris, n'organisent plus ces manifestations qui attiraient le grand public, qui faisaient par exemple sortir la sculpture des musées, comme l'exposition « les Champs de la sculpture » sur les Champs-Élysées ou celle d'Ousmane Sow sur la passerelle des Beaux-Arts. Cela a permis à tout un public de s'initier à cet art. Il faut faire sortir les oeuvres des musées et les présenter à un public content de les découvrir.
Vous avez évoqué le Palais de Tokyo lors de la conférence de presse du 26 septembre, pendant laquelle vous avez présenté votre budget. Pouvez nous apporter des précisions sur le montage financier du projet, sa programmation architecturale, son statut juridique, le calendrier de ce grand projet national ?
Depuis quelques années, les médias se font régulièrement l'écho des questions de vols d'objets d'art. Ces vols d'objets d'art culturels et religieux sont commis par des bandes organisées. La police et la justice françaises sont mobilisées. Les objets sont écoulés chez nos voisins : une politique est-elle mise en place pour remédier à ces vols ?