Tout dépend des théâtres d'opération et des matériels concernés. Au Liban, par exemple, il est très vite apparu préférable que les chars Leclerc restent sur place au lieu de suivre les unités. Cela étant, on constate des problèmes de maintien en condition opérationnelle, notamment pour les véhicules de l'avant blindés, qui montrent des signes d'usure au bout de plusieurs mois. Il faut arbitrer en fonction des coûts.
Nous manquons encore d'informations – le ministère devra nous les fournir –, mais nous savons que les coûts de logistique sont très élevés au Tchad et en Afghanistan.
D'autre part, je n'ai pas besoin de vous rappeler les difficultés auxquelles nous nous heurtons pour transporter le matériel lourd sur les théâtres éloignés compte tenu du retard du programme A400M. Dans ces conditions, il peut être préférable de gérer le matériel sur place, tout au moins s'il est possible de le maintenir en condition opérationnelle au plan local.