Le risque est tout de même limité. Le canal privilégié de commercialisation des produits Madoff en France, c'était les fonds de fonds vendus à une clientèle assez fortunée ou alors les contacts directs évoqués par M. de Courson, c'est-à-dire une clientèle encore plus fortunée qui acceptait de s'exposer elle-même. La commercialisation par le biais d'assureurs a existé, mais elle a été apparemment limitée. Les risques liés à la faillite de Lehman Brothers sont à mon avis plus élevés. Mais, s'agissant des assureurs, l'AMF n'est pas l'interlocuteur le mieux placé.