a suggéré que la Commission – Commission des Finances de l'économie générale et du Plan – se penche sur l'aspect économique du présent projet de loi. Dans quelle mesure ses dispositions ne vont-elles pas déstabiliser l'épargne longue et donc les entreprises qui ont particulièrement besoin de fonds propres en cette période de restriction du crédit ?
L'Europe doit faire face à un choc externe d'une ampleur comparable à celle du choc des années soixante-dix. On considère, en général, qu'à cette époque, ce sont les entreprises qui ont supporté l'inflation considérable qui en a résulté. Peut-on dire qu'aujourd'hui le choix du Gouvernement consiste à laisser l'inflation peser sur les ménages, en misant sur le déblocage de la participation pour atténuer le choc, sans augmenter les salaires nominaux ? Dans ces conditions, comment vérifier que les premiers bénéficiaires de ces mesures seront les ménages les plus modestes ?