La France est le troisième consommateur mondial de pesticides, cette donnée n'est pas anodine. Par ailleurs je souscris au constat de mes collègues sur la nécessité d'une harmonisation européenne.
J'ajoute que la question des pesticides souligne la nécessité d'une recherche publique et indépendante ; en outre, l'information des agriculteurs sur l'utilisation des produits doit être faite de manière également indépendante du prescripteur.
A cet égard, la Mutualité sociale agricole mène des études qui mettent en évidence le caractère plus fréquent des cancers chez les agriculteurs que dans le reste de la population.
Il faut veiller à ce que les consommateurs soient pleinement informés de la provenance des produits qu'ils consomment, car cette provenance n'est pas sans incidence, compte tenu des modes de culture, sur la qualité finale du produit. Il faut aussi souligner que la qualité des produits ne dépend pas de leur aspect extérieur.
Enfin, l'utilisation des pesticides nuit à la qualité de l'eau.