a répondu que, s'il n'a rien prévu au moment du Grenelle, c'est parce qu'il savait qu'on aurait raisonné de travers. Tel participant aurait défendu tel thème, tel autre tel projet, comme cela a été le cas pour les transports.
Il n'y a pas de moratoire routier ou autoroutier. Un pays ne peut pas s'interdire de construire en ce domaine. Cependant, il y a un changement radical de stratégie, ce qui est différent, en misant sur l'intégration modale : développement du ferroviaire, du transport collectif en site propre, des tram-cargos, du transport fluvial, des autoroutes maritimes. Les nouvelles infrastructures routières et autoroutières seront limitées à la résolution des points de congestion et de dangerosité qui sont socialement et économiquement dramatiques. Les positions du Grenelle sont, là comme sur la politique énergétique, très claires et très responsables.
Le Président Didier Migaud s'est enquis du sort du projet autoroutier entre Grenoble et Sisteron.