Je ne doute pas que vos conclusions permettront de nourrir ma réflexion, ainsi que les négociations avec nos partenaires.
En matière d'emploi, je rappelle que nous devons travailler à la préparation du sommet extraordinaire sur l'emploi du 7 mai prochain. Les idées générales ne manquent pas, mais nous avons maintenant besoin de propositions concrètes.
Si vous le permettez, je terminerai mon propos par une observation plus personnelle : nous faisons face à une crise sans précédent depuis que l'Union européenne existe. Face à ce défi, l'Europe hésite encore à prendre les décisions qui s'imposent, et à infléchir des comportements hérités de temps plus calmes. Or, nous devons impérativement donner un nouvel élan à l'Europe : c'est la seule façon de répondre à la crise.
Je suis convaincu que cet élan ne pourra provenir que d'un accord entre la France et l'Allemagne. C'est pour cette raison que je viens de me rendre à Berlin et que j'attache une grande importance au conseil franco-allemand du 12 mars prochain. J'espère enfin que le Conseil européen du 19 mars permettra de dégager une véritable unité de vues sur les différents sujets que je viens d'aborder.