Monsieur le secrétaire d'État, nous sommes heureux de vous accueillir aujourd'hui, en compagnie de nos collègues du Sénat, afin de vous entendre sur le Conseil européen informel du 1er mars 2009.
Les chefs d'État et de Gouvernement se sont accordés sur la nécessité de ne pas céder au protectionnisme. Ils ont en revanche considéré que le principe de solidarité européenne ne justifiait pas le lancement d'un plan global de soutien à destination des pays d'Europe centrale et orientale : si ceux-ci sont durement touchés par la crise, ils le sont de façon inégale.
Ma première question portera sur le plan de soutien à l'industrie automobile, qui semble faire désormais l'objet d'un accord. Pourriez-vous nous apporter des précisions à ce sujet ?
En second lieu, estimez-vous que l'Union européenne a également progressé en matière de régulation financière et de politique économique ? Nous avons eu l'impression que le couple franco-allemand jouait de nouveau un rôle de stimulateur, ce qui me paraît une excellente nouvelle, ne serait-ce que parce que la République tchèque, actuellement chargée d'assurer la présidence de l'Union, est moins affectée par la crise que d'autres pays.
Je voudrais enfin vous interroger sur la solidarité européenne à l'égard des pays d'Europe de l'Est, qui traversent aujourd'hui de graves difficultés, mais aussi à l'égard de certains pays faisant partie de la zone euro, en particulier la Grèce.