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Intervention de Jean-Luc Hees

Réunion du 29 avril 2009 à 10h00
Commission des affaires culturelles, familiales et sociales

Jean-Luc Hees :

J'écoute, avec beaucoup de respect, la tranche d'information matinale de France Inter quand je ne travaille pas. Les sondages sont plutôt positifs ; je ne vais pas les féliciter en direct, mais France Inter n'a pas d'inquiétude à avoir, car c'est la qualité du travail journalistique qui m'intéresse et cette qualité est grande sur cette antenne, comme ailleurs à Radio France.

Oui, j'ai le souci de l'audience, car c'est de l'argent du contribuable qu'il s'agit et il doit servir encore davantage, et à un plus grand nombre d'auditeurs. J'aimerais que l'on me juge sur cela. Si les produits sont bons, mieux vaut qu'ils servent à 60 millions de Français qu'à 200 000, et cela vaut aussi pour France Culture. Je suis également attaché à un climat social apaisé car je connais Radio France, et je sais que lorsque le climat social n'est pas bon cela nuit aux missions de service public. Au terme de mon mandat, j'aimerais enfin que l'on juge que je n'ai pas été loin d'être un homme indépendant…

S'agissant de la diversité, j'ai pu apprécier aux Etats-Unis les beautés et les limites de la discrimination positive. Quoi qu'il en soit, ces questions relèvent de la loi et elles me semblent être une évidence. Cela étant, une fois que l'on a dit cela, il faut agir. Le fair play me pousse à dire que le président actuel de Radio France a une forte conscience de ces questions et qu'il s'est engagé dans l'action avec un certain succès. On jugera son successeur, quel qu'il soit, à la même aune.

J'ai parlé très rapidement de France Culture, ce dont je prie l'équipe de m'excuser. Cette chaîne, tissu de connaissances et de curiosité, me passionne, et son absence ferait franchement défaut. Vous avez donc ma garantie solennelle et absolue que France Culture demeurera, avec le même niveau d'exigence intellectuelle.

Pour ce qui concerne, monsieur Marc, les trous de la diffusion régionale, je devrai étudier le dossier, qui est complexe. Il faudra peut-être m'aider, car cela coûte d'améliorer un réseau… Des solutions se développent qui peuvent contribuer notablement à améliorer la diffusion, mais je dois en parler avec ceux qui ont les compétences techniques requises.

S'agissant en fin du parisianisme qui guette souvent les journalistes exerçant à Paris, j'essaye de m'en déprendre, et les équipes également ; mais, déjà, l'évolution est sensible.

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