Il est très difficile d'expliquer à un assuré pourquoi ce qui existe pour le marché domestique n'existe pas à l'export. Les pouvoirs publics l'ont bien compris puisque M. Fillon a demandé à Mme Lagarde de faire des propositions. Mais il faudra obtenir l'accord de Bruxelles et celui du Parlement qui n'a autorisé la garantie de l'État qu'en faveur d'entreprises françaises. Sur le fond, plus c'est simple, mieux c'est : une transposition pure et simple de CAP et CAP + devrait suffire. L'État se protège en acceptant les signatures jugées seulement médiocres pour éviter de couvrir des défaillances inéluctables. Les systèmes de notation à l'export peuvent être plus compliqués, bien que la COFACE ait les mêmes en France et à l'export.