Aujourd'hui en France, les jeunes cadres, hommes et femmes, ont des conditions de vie insupportables, subissent un stress extrêmement important avec quarante à cinquante heures de travail par semaine, des délais très serrés sans aucun respect pour leur vie personnelle. Lorsque j'enseignais en IUFM, j'ai vu arriver en nombre des gens ayant quitté le privé pour devenir professeur, dans l'espoir d'un meilleur rythme de vie. Les jeunes femmes cadres finissent par décrocher car elles n'ont plus le droit de compter leur temps et doivent rester aux réunions du soir si elles veulent progresser. D'autres pays, comme les pays scandinaves et le Canada le refusent.