Même si les associations se rendent bien compte que la multiplication des cérémonies nuit à l'affluence des participants, chacune d'entre elles veut avoir sa propre journée du souvenir. Qu'en pensez-vous ?
Tout à l'heure, une de nos collègues a estimé que les commémorations servent à éviter de reproduire les erreurs du passé. Il me semble plutôt que commémorer consiste à magnifier le sacrifice, l'héroïsme ou d'autres valeurs positives. Votre commission a-t-elle réfléchi au contenu qu'il convient de communiquer à travers les commémorations ?
Durant les cérémonies, un texte du ministre est généralement lu par un élu ou un enfant, et ce dernier n'y comprend manifestement rien. Faut-il maintenir ce genre de cérémonial complètement dénué de sens ?