Je suis étonné de la tournure que prend cette affaire. Nous avons apporté, avec la Belgique et le Luxembourg, 6,4 milliards d'euros de recapitalisation à Dexia. Dans un second temps, nous avons garanti de façon solidaire les financements de Dexia et de quatre de ses filiales à hauteur de 36 % du besoin de financement global de 150 milliards d'euros, soit environ 54 milliards d'euros. Est-ce à dire aujourd'hui que cela ne suffirait pas, et qu'au prorata des parts dans le capital, les États devraient consentir une garantie supplémentaire de 17 milliards de dollars ?
Quel est l'intérêt de cette garantie ? Doit-elle faciliter la reprise de la filiale ? Il n'est pas possible de s'engager sur de tels montants pour une reprise d'entreprise sans que soit précisée davantage l'opération. L'effort public serait au total tout à fait considérable. Que sont d'ailleurs devenus les responsables de la filiale qui doit être cédée ? En l'état, je préfèrerais que la Commission n'accepte pas cet amendement.