L'ensemble. Mon ministère n'est pas le seul en cause.
S'agissant des problèmes rencontrés avec l'UCI, je prendrai à nouveau contact avec ses représentants pour faire en sorte qu'elle utilise à nouveau les compétences de l'AFLD, qui a fait un excellent travail. M'écouteront-ils ? Eux seuls ont le pouvoir de décision. Mais je me battrai en ce sens, car tout le monde a à y gagner. Quant à la Fédération française de cyclisme, elle reprend sa place traditionnelle, mais en respectant le calendrier international. Nous n'avons pas été suivis par l'UCI : il faut maintenant renouer le dialogue afin que le Tour de France reste tel qu'on l'aime. Il fait partie du patrimoine sportif, et nous le défendrons quoi qu'il arrive.
Les statuts actuels de l'INSEP ne nous permettent pas d'en faire, comme nous le souhaiterions, un grand établissement. Quoi qu'il en soit, il n'est pas question que le ministère des sports en perde le contrôle : l'INSEP restera son vaisseau amiral. Nous avons fait effectuer un audit concernant les CREPS ; nous voulons qu'ils conservent leur mission prioritaire, c'est-à-dire la formation et la préparation au haut niveau, et non qu'ils deviennent des centres d'hébergement – auquel cas il faudra veiller avec les collectivités territoriales à modifier leur statut.