Merci d'avoir souligné l'aide précieuse que peut apporter le secteur privé, notamment pour des sports, hélas encore peu médiatisés, alors même qu'ils participent largement au rayonnement du sport national – je pense à la lutte, à l'haltérophilie… Je suis convaincu que nombre d'entreprises nous aideront, notamment dans le cadre de l'INSEP.
Merci également d'avoir évoqué les Jeux paralympiques de Pékin et d'avoir rappelé les remarquables performances qu'y ont réalisées nos athlètes. J'ai eu le privilège d'assister à la compétition durant six jours, et je dois avouer que je ne m'attendais pas à y assister à de tels exploits. Bien loin de la compassion, ces athlètes de très haut niveau méritent toute notre admiration. Je m'en suis entretenu avec Richard Masson, président de la Fédération française handisport : nous allons pérenniser 150 emplois pour promouvoir le « handisport », mon ministère prenant en charge les salaires proprement dits, le ministère du travail supportant, lui, les cotisations sociales afférentes. Nous n'hésiterons pas à mettre tous les moyens nécessaires, car l'objectif nous tient à coeur.
J'en suis d'accord avec vous, les Jeux paralympiques devraient bénéficier d'une meilleure couverture médiatique. J'indiquerai à Jacques Rogge, que je dois rencontrer fin novembre à Biarritz, qu'il serait bon, dans cet objectif, qu'ils aient lieu avant et non pas après les Jeux olympiques comme aujourd'hui. Cela éviterait que, comme ce fut malheureusement le cas à Pékin, des athlètes de très haut niveau ne concourent et ne réalisent leurs exploits devant des tribunes de presse presque vides.