Il est vrai que l'accord entre Amaury Sport Organisation et l'UCI nous a pour le moins surpris. Nous avons dû nous contenter de prendre acte que nos objectifs divergeaient désormais, puisque ce n'est pas à nous de décider en la matière. Je tiens cependant à saluer le grand courage du président de la fédération : même si nous le soutenions, c'est lui qui était au front.
En ce qui concerne les entreprises privées, elles peuvent trouver leur intérêt à soutenir toutes les disciplines olympiques, même celles qui ne sont pas aussi médiatisées que le sport ou le rugby. Nous devons bâtir ensemble une politique d'accompagnement des athlètes qui représentent la France, et qui peuvent constituer une fierté pour les entreprises privées. C'est en tout cas un combat que je mènerai jusqu'au bout, notamment à travers l'INSEP, afin que l'investissement des entreprises privées, accompagnées par le ministère, permettent à ces athlètes de bénéficier d'un soutien accru.
Les missions du ministère doivent être clarifiées. Nos deux missions prioritaires sont, premièrement, le développement du sport au moyen des fédérations et des conventions d'objectifs et, deuxièmement, la promotion du sport de haut niveau. Il est essentiel de ce point de vue de poursuivre l'initiative de Jean-François Lamour, afin de faire de l'INSEP une infrastructure de qualité, associant performance, recherche et développement.
Quant aux collectivités territoriales, avec 8,5 milliards d'euros d'investissement, leur rôle est évidemment prépondérant pour le développement du sport de masse, en association avec le ministère via le CNDS.