Je ne m'en étais pas aperçu, monsieur le Président,… (Sourires)
Dernière question : quelle nouvelle gouvernance pour le sport ? Jusqu'à présent, elle se résume à un dialogue entre l'État et le mouvement sportif, les élus n'ayant aucun pouvoir de décision. Les collectivités territoriales, au premier rang desquelles les communes qui supportent l'effort financier le plus important avec 8,35 milliards d'euros engagés en 2006, comptent pourtant parmi les plus gros contributeurs. Comment seront-elles associées à la future gouvernance ? De même, comment le seront les partenaires privés, d'autant que vous ne cessez d'en appeler à eux pour prendre le relais ? Votre logique est-elle purement libérale, ce qui consiste, on le sait, à privatiser les bénéfices et à faire supporter les coûts à la collectivité ?
Le sport n'est pas épargné en ces temps de crise économique mondiale, comme en témoignent les difficultés croissantes à trouver des sponsors. C'est pourquoi votre rapporteur spécial aurait préféré davantage de financement public plutôt que des appels incessants aux fonds privés. Encore faudrait-il que le sport soit considéré comme une grande cause nationale. J'avais pourtant cru comprendre que ce serait le cas, après avoir entendu les propos du Président de la République pendant la campagne présidentielle.