Il ne reste alors plus qu'à moins emprunter et à diminuer les investissements avec les conséquences que l'on connaît. Et encore, cela sera une condition nécessaire mais non suffisante. Les mesures annoncées en faveur des banques n'y changeront rien car chacun sait que pour pouvoir emprunter, il faut d'abord en avoir la capacité. Vous prononcez donc l'asphyxie d'un grand nombre de collectivités territoriales, notamment des plus modestes.
Vous connaissez pourtant les disparités qui existent entre collectivités et rien de significatif n'est fait pour rétablir un équilibre entre les territoires. Je tiens à rappeler, comme je l'ai déjà fait à de nombreuses reprises sans grand succès, que ce sont toujours les plus défavorisés qui paient l'addition, que ce soit au niveau individuel ou pour les collectivités.