L'augmentation de 1,4 % du pouvoir d'achat, monsieur Muet, s'explique en effet par une hausse des revenus de transfert, et surtout, une baisse très sensible de l'inflation en 2009 par rapport à 2008.
S'agissant de la tempête Klaus , monsieur Emmanuelli, 70 millions de crédits ont été débloqués pour la valorisation de la filière bois, les aires de stockages, le transport et le reboisement, la somme globale dédiée à ce dernier s'élevant à 300 millions sur huit ans, 5 millions étant par ailleurs affectés au déblaiement des pistes forestières. Enfin, nous avons mis en place 600 millions de prêts garantis jusqu'à 80 %.
Monsieur de Courson, la réduction d'impôt relève plus de la justice sociale que de la relance à proprement parler.
Monsieur Chartier, le retour à l'équilibre des comptes n'est évidemment pas prévu pour 2012– année où nous prévoyons 2,9 % de déficit –, même s'il demeure bien entendu un objectif majeur. Nous espérons en tout cas avoir résorbé les effets de la crise à ce moment-là.
Le plan de relance, madame Montchamp, contient déjà des indicateurs de performance : rapidité d'engagement et de consommation des crédits et impact sur l'emploi notamment, même s'il est plus délicat d'évaluer les effets d'une diminution de la pression fiscale.
Le bouclier fiscal, monsieur de Rugy, coûte environ 300 à 400 millions d'euros.