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Intervention de Nicole Ameline

Réunion du 21 octobre 2008 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2009 à 2012 — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

…qui refuse la tentation du protectionnisme et affirme une vision résolument européenne de la mondialisation.

Le retour à la confiance est la deuxième priorité. La confiance, c'est l'esprit de vérité et de responsabilité que vous avez voulu donner à cette programmation budgétaire et je crois qu'elle est essentielle, car il n'y a pas de marché sans confiance ni de confiance sans retour à une certaine stabilité économique. Je suis sensible au fait qu'à propos du maintien du pouvoir d'achat, grâce à la réévaluation des minima sociaux, des petites retraites, du minimum vieillesse, grâce à la flexisécurité – je pense à toutes les mesures concernant les contrats de transition professionnelle, ainsi qu'aux mesures conjoncturelles liées, notamment, aux contrats aidés ou à l'approche renouvelée du travail avec l'ouverture des magasins le dimanche –, nous engagions une démarche de créativité offensive, intelligente et moderne.

Je ne reviendrai pas sur le soutien aux entreprises, les mesures en la matière me paraissent toutes des plus indispensables, notamment la mobilisation de la Caisse des dépôts et consignations. Je note que ce budget ne cède rien aux objectifs prioritaires de la France, notamment ceux de la recherche et de l'innovation.

Ce ne sont pas les Cassandre qui font avancer la France mais les choix d'avenir. Je ne saurai trop vous exhorter à poursuivre l'effort de modernisation de l'appareil de l'État, la transformation de notre pays et l'accroissement de sa compétitivité. Et s'il faut maintenir l'investissement des collectivités locales, il convient aussi de rationaliser la dépense publique. Je note que l'aggravation de la dépense locale ne peut pas, à terme, servir l'assainissement des finances publiques de la nation. Nous avons un travail de réforme institutionnelle à mener qui doit conduire à une maîtrise plus radicale de la dépense publique à tous les niveaux par un redéploiement vers des choix d'investissements productifs et des choix d'avenir.

Pour conclure, je dirai que ce budget est volontaire, juste et responsable. Dans un contexte difficile, il répond à la volonté et à l'intelligence et surtout à l'adaptation dont notre pays doit faire preuve en temps de crise ; c'est pourquoi nous le soutiendrons avec résolution, détermination et fierté. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)

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