après avoir indiqué que l'essentiel avait déjà été dit et que le groupe de la gauche démocrate et républicaine voterait la proposition de loi, a fait remarquer que malgré le retard pris depuis 2002, il n'est jamais trop tard pour bien faire ! Certaines préoccupations, qui seront d'ailleurs relayées auprès de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche au cours de la discussion en séance publique, existent néanmoins sur les moyens qui seront dégagés, qu'il s'agisse du nombre des personnels enseignants de médecine générale ou du financement des stages en médecine générale. Tout le monde s'accorde en effet à reconnaître qu'il est essentiel de mettre en place ces stages plus tôt. Les jeunes sont actuellement formés pour l'essentiel par l'hôpital et ne découvrent donc souvent la médecine générale que trop tard. Ils n'ont ainsi pas l'occasion de vérifier leur vocation ou se tournent bien souvent vers la médecine générale par défaut, faute d'accéder à une autre spécialité. Le vote de cette proposition de loi est l'occasion privilégiée de remédier à cette anomalie.
S'agissant de la démographie médicale, on ne peut pas dire qu'il y a suffisamment de médecins et que le problème relève juste d'une mauvaise répartition. En région parisienne par exemple, où il y a beaucoup de médecins, il faut néanmoins attendre un mois et demi pour obtenir un rendez-vous avec un cardiologue ! Le vote de cette proposition de loi doit ainsi être l'occasion de fournir des efforts appuyés en direction de la médecine ambulatoire ainsi qu'en matière de continuité des soins pour désengorger l'hôpital.