Troisième bonne orientation : le respect du contribuable.
C'est d'abord l'intérêt de chacun. Moins dépenser, c'est moins prélever et moins restreindre la liberté de chacun de consommer, d'investir ou de transmettre. En ce sens, le bouclier fiscal et la loi TEPA ont sanctuarisé le travail, l'épargne, l'effort et le mérite, qui sont les valeurs nobles des temps de paix.
Mais c'est aussi l'intérêt collectif. Augmenter l'impôt, c'est, sans paradoxe, se priver de recettes nouvelles. Les gros taux tuent les totaux ! (Sourires.) La baisse des impôts, c'est déjà l'espoir. Retrouvons-le au sortir de la crise !
Quatrième bonne orientation : l'amélioration de la compétitivité de nos entreprises.
Les marges de nos entreprises ont chuté depuis vingt ans. L'excédent brut d'exploitation des entreprises est inférieur à 30 % de la valeur ajoutée, alors qu'il dépasse les 42 % en Allemagne.
Nous produisons moins que nous ne consommons. Nous appartenons à un territoire collectif, l'Europe, où la théologie du marché unique et la doctrine de la concurrence de la Commission nous ont littéralement désarmés dans la guerre économique.