Je voudrais vous interroger, monsieur le secrétaire d'État, sur un phénomène que je vois se développer dans tous les départements de la région que je préside. Il semble que les entreprises anticipent les conséquences de la crise financière sur l'économie et arguent de ce prétexte pour réduire leur activité, licencier ou mettre les salariés au chômage technique. Ces anticipations ont pour effet de créer la crise économique et sociale qu'elles prétendaient prévenir.
Puisque, si j'ai bien compris, on compte bien, au sommet de l'État, s'occuper de ces questions, dont on reconnaît qu'elles relèvent de son autorité, le Gouvernement ne devrait-il pas demander à ses préfets de soumettre ces décisions sans fondement économique à la concertation, dans le cadre de tables rondes par exemple ?