Nous sommes heureux de vous accueillir, monsieur le président de la Commission de régulation de l'énergie, d'autant que nous venons d'examiner le texte portant sur le Grenelle de l'environnement, qui a été, je vous le rappelle, voté à la quasi unanimité.
Aujourd'hui, je souhaiterais que nous abordions en particulier deux sujets d'actualité.
Les tarifs d'achat pour le soutien à la production d'électricité d'origine renouvelable, tout d'abord. Le tarif le plus problématique est celui de l'énergie éolienne, qui a été annulé par le Conseil d'État mais que le Gouvernement a déclaré vouloir maintenir à son précédent niveau. Vous vous étiez montré critique en 2006. La filière éolienne paraissant plus solide aujourd'hui, pouvez-vous nous faire part de votre sentiment sur l'opportunité d'un tel instrument de soutien ?
S'agissant, ensuite, du TURPE – tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité –, la Commission de régulation de l'énergie doit prochainement proposer au Gouvernement un nouveau tarif. Deux contraintes fortes pèsent sur sa définition : la nécessité d'investir dans les réseaux pour satisfaire aux objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement, et celle de limiter l'impact sur la facture des consommateurs. Quelle méthode avez-vous mise en oeuvre et quelles leçons tirez-vous de la consultation publique ?
Enfin, alors que notre pays assume la présidence de l'Union européenne, il lui faut traiter le paquet « Énergie climat » et poursuivre la libéralisation des marchés. À ce stade des débats, comment se dessine l'évolution du rôle des régulateurs ?