Nous ne pouvons que nous féliciter de la prudence affichée dès cet été avec une prévision de croissance autour de 1 %. C'est réaliste. C'est une croissance réussie qu'aucun État développé au monde n'arrivera à produire pour 2009.
S'agissant des prévisions du FMI qui parient sur 0,2 %, je les associe à une perpétuelle crainte des organisations internationales d'être démenties à la baisse, ce qui justifie, à défaut de la légitimer, leur très grande prudence. Mais la prudence est une chose, le réalisme en est une autre ! J'estime donc qu'une croissance autour de 1 % est une prévision réaliste, même si la conjoncture incite à la prudence et au pessimisme. Je gage, pour ma part, qu'une reprise avant fin 2009 pourrait nous permettre de renouer avec une croissance forte dès 2010, comme l'a dit hier Christine Lagarde.